Arrivée à Auckland
Mardi 24 janvier
Comme toujours, la journée d’arrivée dans un nouveau pays est assez tendue. Après un réveil à 5h du matin pour aller prendre notre avion, nous atterrissons à Auckland en milieu d’après midi. Les formalités pour rentrer en Nouvelle-Zélande sont un peu stressantes, car ils sont extrêmement pointilleux sur tout ce qui est nourriture (on balance même notre dernier paquet de cookies dans l’avion, car il ne faut absolument RIEN emmener sur le sol néo-zélandais), ou équipement de camping. Heureusement notre tente est neuve, et nos chaussures n’ont jamais été aussi propres. On passe les questionnaires, puis les rayons X … ouf ! Et là, au moment de sortir de la zone de biosécurité, un chien vient renifler nos sacs de façon un peu insistante. Son maître tâte le sac à dos incriminé, pas de problème il s’agissait juste des sacs plastiques qui nous servent de poubelle, et qui ont contenu de la nourriture un jour. Ils sont fort ces clebs !!
De là, il faut récupérer la voiture, puis sortir d’Auckland dans les bouchons, enfin trouver un camping. On ne fait pas trop les difficiles, le premier conviendra. Je pars à la ville suivante faire les courses de bouffe tandis que Nathalie redéfait tous les sacs à dos pour ranger les affaires dans leurs emplacements attribués.
Allez, on est prêts pour affronter la Nouvelle Zélande !
Raglan et ses environs
Bon, en fin de compte le lendemain matin on se rend compte que nous avons oublié quelques victuailles dans la liste des courses, et on passe à Kathmandu (le Décathlon d’Australie/Nouvelle Zélande) acheter du gaz pour le réchaud. Forcément le temps s’est mis au moche, et nous faisons notre première étape jusqu’à Raglan sous la flotte. Cela se calme dans la soirée et nous avons même droit à un beau coucher de soleil.
Le jour suivant, le soleil étant de la partie, nous faisons notre première randonnée de Nouvelle Zélande, à proximité de Raglan : le Te Toto Gorge Track. Le point de vue du parking est déjà engageant,
et nous nous lançons à corps perdu dans la jungle Néo-Zélandaise. Problème, le sentier est étroit et détrempé, la randonnée se transforme en parcours du combattant, vêtements et chaussures sont flinguées dès les premières centaines de mètres. Lorsque l’on ressort provisoirement de la forêt, ça va un peu mieux, mais ça monte toujours très fort et les enfants fatiguent. Nathalie et les enfants redescendent, je continue un peu tout seul. A la fin du deuxième kilomètre (mais près de 400m de dénivelé positif), on sort à nouveau de la forêt, et on a enfin accès à un beau point de vue sur les gorges et la mer de Tasman.
Après ces péripéties, nous prenons la route vers Kawhia, en coupant à travers les montagnes. La route est belle, avec toutes ces collines escarpées caractéristiques de Nouvelle-Zélande (sans oublier les moutons bien sur !).
Nous nous arrêtons à mi-chemin aux Bridal Veil Falls. Il semble que chaque pays possède au moins une Bridal Veil Fall (Voile de la mariée), de beauté inégale, on est donc méfiant au début de la randonnée. Mais bon, c’est 10 minutes de marche pour s’y rendre et c’est sur le chemin.
Nous sommes en fin de compte très agréablement surpris. Déjà pour se rendre aux chutes on chemine dans la forêt entre fougères géantes et petite rivière, ambiance très bush.
Puis on arrive aux chutes, majestueuses, et le chemin se prolonge pour offrir trois points de vue : un du haut de la chute,
un à mi-chemin de la descente,
et un tout en bas. La chute est de plus ornée de colonnes de basalte, vestiges d’une coulée de lave.
Nous atteignons Kawhia en milieu d’après midi, et nous nous posons au camping. Cette ville possède une particularité : sa plage de sable noir recèle une source chaude, et à marée basse il est possible de creuser sa propre piscine d’eau à 38° ! Il se trouve que justement la marée est encore basse pour 2 heures, et le camping prête des pelles, nous reprenons donc la route séance tenante, la plage est à quelques kilomètres à l’ouest du village.
En arrivant, nous sommes déjà conquis par l’ambiance mystérieuse de l’endroit : sable noir, rouleaux qui se fracassent en arrivant sur la plage, et brume sur les montagnes dans le lointain.
Il y a deux poteaux qui indiquent globalement l’endroit où se trouve la source, on commence donc à creuser par là. Au bout de quelques minutes, une famille de baigneurs déjà présente nous cède « sa piscine ». Heureusement, car déjà la marée arrive et les plus grosses lames emplissent parfois notre bassin, et l’eau de la mer n’est pas à 38° !!!
De retour au camping, nous fêtons cette journée bien remplie avec un bon barbecue.
Les Waitomo Caves
Vendredi 27 janvier
On sait qu’en Nouvelle-Zélande, le soleil sera moins systématique qu’en Australie, alors on profite de la fenêtre de beau temps pour prendre la direction du Tongariro National Park, où il y a The Rando dont je rêve depuis que l’on prépare ce tour du monde !
En chemin, nous nous arrêtons aux Waitomo Caves. Le nec plus ultra du coin est d’aller faire un tour en barque dans une grotte remplie de vers luisants, mais le prix est dissuasif, alors nous nous contentons d’une balade à pied : le Ruakuri Natural Tunnel. La randonnée est très bien aménagée, nous nous retrouvons immergés dans le bush, longeant des falaises aux formes étranges et recouvertes de végétation, passons de multiples passerelles en bois, surplombant des cascades ou petits torrents. Parfois le chemin passe à proximité d’une grotte aux profondeurs insondables.
Le clou de la visite est une grotte gigantesque, alimentée par un petit torrent et dont les parois sont sculptées de formations calcaires diverses.
Nous terminons la journée au Whakapapa Village, dans lequel l’emplacement de 3mx3m dans les racines est facturé au prix scandaleux de 68$ !! Mais bon, c’est le prix à payer pour être au sein même du parc et au départ des randonnées, alors on prend.