Islande : Autour de Vik i Myrdal

Péninsule de Reykjanes

Mercredi 7 septembre

Nous prenons quelques jours de pause pour fêter la moitié de notre périple en Islande, et aussi parce que l’excursion à Landmannalaugar nous a bien fatigué.

Cette journée est donc consacrée à faire un petit tour près du lac Kleifarvatn, la zone géothermique de Seltun

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et visiter le site de Pingvellir, où l’on peut voir la faille qui sépare le continent eurasien de celui nord-américain.

Nous rentrons assez tôt au camping, accompagnés des multiples averses.

 

Jeudi 8 septembre

Deuxième jour de « pause », nous terminons de faire le tour de la péninsule de Reykjanes, mangeons un fish&chips près de Keflavik. Petits et grands se régalent. Nous allons ensuite à la piscine à Reykjavik, à la grande joie des enfants. Il y a toboggans, bouées, petits bassins, et pour les plus grands des bassins à 38°,40°,42° et 44°.

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Randonnée à Hveragerði et cascade de Seljalandsfoss

Vendredi 9 septembre

Malgré une météo toujours très aléatoire, nous reprenons la route vers le sud et maintenant l’ouest de l’Islande. Sur les conseils de deux français rencontrés la veille au camping, nous faisons un premier stop à Hveragerði, ou paraît-il il y a une balade qui vaut le coup.

Nous trouvons assez facilement la randonnée à l’extrémité du village, déjeunons le temps que la pluie cesse, et puis c’est parti !

Dès le début, les phénomènes géothermiques se succèdent, et c’est vrai qu’ils n’ont rien à envier à des sites plus touristiques : marmites de boues, rivières chaudes, crevasses qui sifflent etc. La randonnée dure deux bonnes heures (pour 6 km environ on s’arrête un peu avant la fin), et nous n’aurons à porter aucun des deux enfants, ce malgré un vent violent de dos à l’aller, mais en pleine face au retour ! Déjà nous n’aurons pas eu une goutte de pluie, on ne peut pas se plaindre.

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Un peu plus loin, on s’arrête à la cascade de Seljalandsfoss. Cette cascade est très populaire, car elle a la particularité de tomber au dessus d’une grotte, et l’on peut passer derrière le rideau. Il n’en faut pas plus pour amuser nos loulous qui se font tremper avec joie !

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Il se fait tard, nous passons rapidement devant la cascade de Skogafoss, mais préférons remettre à demain cette visite, surtout qu’avec le couvert nuageux, on a l’impression qu’il fait déjà nuit.

Nous établissons nos quartiers à Vik I Myrdal, où nous comptons rester trois nuits pour profiter des merveilles de la région. Il faut aussi avouer que l’on a pris goût à laisser la tente plusieurs jours au même endroit et s’exonérer du montage / démontage quotidien.

Le camping est sommaire, mais on nous l’avait dépeint comme le pire camping d’Islande, et franchement ce n’est pas le cas. Il faut dire aussi que l’on est en fin de saison, et surement moins entassés qu’en plein mois de juillet. Toutes les tables étant prises, on dîne sous la tente, et ressortons la table pour la première fois depuis assez longtemps. Après cela, toute la famille va se coucher de bonne heure.

 

Samedi 10 septembre

En ce début de journée, nous rebroussons chemin et retournons à Skogafoss. Cette chute de 63m est impressionnante de puissance. On peut aller quasiment aux pieds de la cascade, et également monter à son sommet. C’est assez amusant de voir que le ruisseau qui engendre ce monstre n’est finalement pas si gros que cela.

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Juste à l’est de Vik, nous prenons une petite route pour admirer le glacier du coin, j’ai nommé le Mýrdalsjökull. Une courte promenade permet d’aller admirer la langue glaciaire de près. Les enfants sont impressionnés, surtout que l’on croise plusieurs groupes qui vont arpenter le glacier, armés de piolets et de crampons.

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Comme nous sommes juste à côté de Vik, nous retournons au camping pour déjeuner. L’après midi, nous avons prévu de faire une randonnée assez longue (2h15 suivant le topo), mais au moment du départ, Nathalie se sent patraque, et Eléonore est fatiguée, du coup la famille se scinde en deux groupes : le groupe sieste et le groupe randonnée. Accompagné de mon petit champion, nous partons à l’assaut de la falaise de Reynisfjall. Même s’il parle tout le long des trois heures que dure la randonnée (y compris retour au camping à pied !), c’est très agréable de marcher avec ce petit bonhomme qui va maintenant à bonne allure et sans se plaindre. Au total c’est quand même 9km avec 200m de dénivellé positif ! Les vues qui se succèdent à l’ouest, puis à l’est de Vik sont magnifiques, avec en point d’orgue les fameuses aiguilles à la pointe de la falaise.

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De retour au camping, tout le monde à récupéré, et nous passons une agréable soirée dans la salle commune.

 

Dimanche 11 septembre

Pour notre dernière journée dans le coin, nous repartons tout d’abord à l’ouest, voir la pointe de Dyrhólaey, point le plus méridional d’Islande. Le temps est de nouveau très nuageux, ce qui ajoute à l’atmosphère dramatique du lieu.

A quelques pas du parking, on a une vue imprenable sur la pointe, et son arche de basalte. Sur la côte, toute la famille reste un long moment à admirer les vagues qui s’écrasent sur les rochers.

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Notre prochain arrêt est à Eldhraun, où la lave a été recouverte d’une mousse épaisse, donnant des formes étranges au lieu.

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Nous poursuivons par les gorges de Fjaðrárgljúfur, encore un paysage différent et détonnant par rapport à se que nous avions vu. Ces gorges dont les flans sont tapissés d’épines rocheuses s’étalent sur 2km puis … plus rien !

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Dans l’après midi, nous faisons une randonnée non loin de là, à Kirkjubæjarklaustur (à vos souhaits). La randonnée commence par une montée assez raide aux marches hautes (je préfère porter Eléonore sur cette partie là), le long d’une double cascade. Puis l’on atteint un plateau vallonné, et le lac de systravatn.

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On a tout le long de très belles vues sur la « campagne » environnante, puis le chemin redescend aussi abruptement que la montée, et on arrive ensuite à la curiosité du lieu, le « pavement d’église », carrelage naturel de basalte. A noter également que nous avons pour la première fois depuis au moins 4 ou 5 jours le plein soleil pendant la randonnée !!

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Après toutes ces bonnes émotions, nous rentrons au camping faire un peu d’école (oui je sais ça devait être le matin, c’est un peu le bazar !).

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