Walvis Bay, Swakopmund et Cape Cross

De Sesriem à Walvis Bay

Dimanche 15 mars

Ce matin, nous nous levons avec le soleil. Il est 7h, les enfants se réveillent aussitôt, ils ont la pêche! La nuit à été bonne pour tous, Christophe est requinqué ! Ouf! ( il a tout de même deux énormes cloques dues au sable qui s’etait infiltré entre les chaussettes et le pied… ).
Nous quittons l’hôtel vers 8h30, et tentons d’apercevoir des animaux au niveau du trou d’eau proche de là… Trou d’eau que nous ne trouverons pas, nous croiserons toutefois le chemin d’un zébu et de quelques sprinboks.

Nous reprenons la piste en direction de la côté, un peu au Nord, et croisons nos premiers zèbres, ainsi que de nombreux oryx et sprinboks. Nous passons le Tropique du Capricorne à 10h15, dans le désert, il fait 32°, le ciel est couvert.

Le paysage change alors radicalement : nous traversons une immensité bosselée, on se croirait sur Mars ! Les « collines » font une vingtaine de mètres de haut, et la route les contourne et devient très sinueuse, alors que nous ne connaissions que les grandes lignes droites. Le Kuiseb Canyon que nous voulions admirer n’est pas indiqué, nous continuons notre route vers la côte. Aujourd’hui nous croisons plus de voitures (une dizaine sur plusieurs heures de route!) et même des cyclistes !

Nous retrouvons les paysages désertiques, et atteignons une formation rocheuse assez particulière, Vogelfederberger. Cette dernière tombe à pic, nous sommes dimanche, jour du cours d’escalade de Thomas, il s’empresse donc de partir à l’assaut de cette masse rocheuse, comme son papa et ses oncles l’avaient fait il y a 20 ans !

Vogelfederberger

Nous traversons alors le désert pendant un certain temps. Pas une trace de vie, pas de végétation, une immensité plate d’où surgissent subitement des dunes… Sorties de nulle part!!!

Arrivés à Walvis Bay, nous cherchons de quoi manger, et nous nous arrêtons dans le seul et unique coffee shop que nous trouvons… ( nous sommes dimanche, et traversons de belles zones résidentielles, mais pas un magasin, pas un resto à l’horizon…). Mais c’est un excellent choix ! Les frites et les nuggets de poulet des enfants ( véritables filets) étaient top, tout comme le poisson des parents et nos hamburgers. Nous partons alors à la chasse aux flamands roses, on en voit des milliers, ils sont magnifiques, et leur envol est majestueux, d’autant plus qu’en se déployant leurs ailes dévoilent des teintes rouges !

Walvis Bay 1

Nous reprenons la route pour nous rendre à la Dune 7 (car se situe à 7 km de Walvis Bay, efficace comme nom… Rien à redire!). Les hommes grimpent sur la dune, les filles restent en bas, Poupette trouvant le sable trop chaud pour ses petits pieds potelés. Thomas montera jusqu’en haut, rapidement et redescendra sur les fesses ! Du somment de la dune, on a une magnifique vue sur les autres dunes environnantes, et plus loin Walvis bay.

Dune 7 - 1Dune 7 - 2

Nous prenons alors la route pour Swakopmund, l’une des plus grandes villes de Namibie. La route est bordée de zones résidentielles très modernes, de construction récente. Ces maisons sont posées sur le sable et ont pour jardin un bac à sable géant !

Nous trouvons notre hôtel vers 17h, non sans quelques difficultés… Ce soir, il nous reste à trouver de quoi manger. Ce sera poisson. Pendant que les parents font les courses, nous allons nous tremper les pieds dans l’océan avant que la nuit ne tombe (vers 19h).

 

Sur la Skeleton Coast

Lundi 16 mars

Il fait bien frais ce matin lorsque nous partons (15°) pour le Welwitshia trail. L’accès à la route est conditionné à l’obtention d’un permis que nous allons chercher à Swakopmund. Après une courte route sur la « voie rapide », nous trouvons l’embranchement qui marque le début de cette scenic drive.
Immédiatement on se retrouve en plein désert, et les températures montent rapidement. Les premiers stops sont destinés à admirer les lichens, ou les plantes « dollar shrub », à cause de leurs petites feuilles en forme de piécette.
Puis le paysage se fait moins plat, et apparaissent ces crevasses striées caractéristiques des déserts. Les couleurs jouent sur des dégradés de jaune et de rouge. Cette partie du chemin s’appelle « moon landscape », et à condition d’être en noir et blanc, on s’y croirait.

Moon Landscape
Certaines de ces mini montagnes possèdent de grandes crêtes noir, caractéristiques de la présence de dolérite, minéral qui s’érode moins vite que le reste de la montagne, ce qui explique ces grandes traînées noires que l’on aperçoit.
Enfin, les plantes qui ont donné son nom à cette route panoramique apparaissent : il s’agit des Welwitshia Mirabilis. De loin on dirait des plantes que l’on a oublié d’arroser (ce qui est le cas, il tombe moins de 20mm d’eau par an, et parfois rien pendant plusieurs années). Elles n’ont que deux feuilles, même si on dirait parfois qu’elles en possèdent une dizaine. Les plus vieilles ont environ 1500 ans.

Welwitshia Mirabilis
Il est midi, et il fait 37° ! Nous retournons déjeuner à Swakopmund, et faire quelques courses, essentiellement liquides (on se trimbale maintenant 15L d’eau en permanence ! Chat échaudé craint l’eau … Heu non c’est le contraire. Enfin bref vous aurez saisi).
En une demi heure de route, la température est repassée à 18° ! On passe de la fournaise à la petite laine.
Le ventre plein (et après avoir racheté deux cahiers de travail en anglais pour Thomas qui en réclame en permanence) nous reprenons notre route direction Cape Cross, en longeant la Skeleton Coast, ainsi nommée à cause des épaves de bateau qui la jonchent. Nous nous arrêtons pour en voir une de près. Comme toujours, la mer est déchaînée, ce qui n’empêche pas nos petits diables de mettre les pieds à l’eau ( et même un peu plus pour M. Thomas, qu’il faudra rhabiller de vêtements secs…).

skeleton coast
Arrivés à Cape Cross, c’est l’odeur qui nous atteint en premier lorsque nous sortons de la voiture. On a l’impression que l’on va avoir du mal à respirer tellement elle est forte. Puis on fait quelques pas, et ils sont là, par milliers, des otaries à perte de vue, sur la plage sur les rochers ou dans l’eau, balayés par les vagues. Il y a notamment des dizaines de bébés qui courent dans tous les sens. Ça grogne, ça se fait des mamours … Thomas et Eléonore font leur vie de leur côté, ils courent sur la passerelle à quelques centimètres de ces grosses bêtes. Eléonore notamment n’est pas impressionnée du tout, et engueule les otaries à chaque fois qu’elles poussent un grognement un peu trop près d’elle. À un moment donné, elle crie un peu plus fort, et c’est la débandade ! Une centaine d’otaries se ruent vers la mer !

Cape Cross 1Cape Cross 2Cape Cross 3
Après cela, il est temps de trouver notre hôtel à Henties Bay, sans prétention mais très bien. Lorsque la réceptionniste apprend que nous comptons partir tôt le lendemain, elle propose de nous préparer des petits déjeuner à emporter en remplacement de celui qui était inclus dans la chambre. Nous faisons un très bon restau le soir, poisson pour les parents, filet de bœuf pour Nathalie et moi (un pour deux car 300g quand même).

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *