Le Tour du Mont Blanc (T.M.B) en 7 jours et sous tente

Sur une semaine, entre le 27 juin et le 03 juillet 2015, avec deux collègues de boulot, nous avons parcouru ce magnifique sentier de grande randonnée, j’ai nommé le Tour du Mont blanc (TMB pour les intimes) ! Pour une plus grande liberté (et surtout payer moins cher !), nous avons choisi d’être en autonomie, même si le ravitaillement en nourriture est assez aisé vu le nombre de villages traversés (on a quand même fait quelques repas frugaux !).

Nous sommes partis avec des packetages relativement légers, entre 6 et 9 kg par personne hors nourriture et eau… et heureusement car certaines fins de journées, les sacs étaient quand même bien lourds sur nos épaules. D’ailleurs nous n’avons pas croisé grand monde qui faisait le tour en mode « camping« .

Ce fut en tout cas une super expérience, avec un petit coup de pouce de madame météo (7 jours de soleil). Des paysages incroyables, un chemin super bien balisé, pas trop de monde (contrairement à ce que l’on avait pu lire, mais on y était en début de saison aussi).

Bref, pour en savoir plus, le récit du Tour du Mont Blanc, c’est ici !

 

Jour 0 : de Paris à Cordon

La demi journée était posée de longue date, à midi nous quittons le boulot, direction Houilles. Sacs au dos pour Marjorie et Jonathan, pas encore pour moi, le paquetage m’attend à la maison. En prévision des périodes de disette à venir, nous engloutissons avec appétit le plat de lasagne préparées par ma petite femme.  Puis l’on charge la voiture, et c’est parti direction Cordon ou nous reçoivent ce soir des amis de Jonathan.

L’euphorie est de courte durée, il nous faudra plus de deux heures pour quitter l’île de France. Ensuite la route se fait tranquillement, mais on arrivera à la nuit bien tombé, vers 22h. Les amis de Jon nous attendent de pied ferme, ils ont envie de discuter et mettent les petits plats dans les grands : Apéros, Binouze, plat de crozets !! On a eu notre ration de féculents pour aujourd’hui. Par contre niveau sommeil ça va être plus dur.

 

Jour 1 : Le départ – Des Houches aux Contamines-Montjoie

TMB - Carte - jour 1

Réveil vers 7h du mat, une petite douche vite fait, un petit café sur le balcon et là grosse claque, le chalet donne sur le Mont Blanc. Avec la lumière du matin, c’est magnifique. Les pieds me démangent d’y être déjà ! Avant cela, on ingurgite un petit déjeuner de montagnard, avec fromage et charcuterie pour mister Jon… et c’est reparti pour un dernier bout de chemin en voiture, direction les Houches. On trouve sans mal le parking « longue durée » destiné aux randonneurs. Tout le monde se prépare (i.e changement de vêtements pour mode rando), et à 9h30 nous quittons notre confort pour une bonne semaine.

On commence par un bout de chemin facile à proximité des chalets. le temps est un peu couvert, mais l’on a tout de même une belle vue sur les montagnes alentour.

Une heure plus tard, première mise à l’épreuve ! La fameuse remontée de piste de ski qui casse les jambes des randonneurs non échauffés. Au final, la montée n’est pas si rude que ça (ou alors nos « entrainements » nous ont déjà habitué), par contre il y a un paquet de petits bestioles qui nous piquent en permanence, ce qui est assez agaçant ! Jon perd rapidement patience et on est tous très contents d’arriver au Col de Voza vers 11h15.

Après une mini pause « compote à boire », c’est reparti pour quelques kilomètres avant la pause de midi. Le chemin est super agréable, on discute et on ne voit pas le temps passer. Par contre il fait bien chaud … le T-shirt en mérinos n’est pas vraiment adapté à ces conditions ! On fait notre premier picnic près d’un torrent.

L’après midi, on poursuit notre route en direction des Contamines-Montjoie, que l’on atteint vers 18h. Le camping est juste sur le chemin, et il y a plein de place. C’est parti pour le montage des tentes, je monte la mienne en quatrième vitesse, et commence à faire le malin devant Marjorie et Jon … quand il me font remarquer que j’ai mis ma toile à l’envers … moment de solitude.

 

Jour 2 : des Contamines-Montjoie aux Mottets

TMB - Carte - jour 2

Tout le monde se réveille vers 7h, et une grosse heure plus tard on est de nouveau en route (le pliage des tentes et le re-paquetage n’est pas encore un automatisme). On continue pour quelques temps en forêt, puis place aux alpages et aux vaches. Pas un nuage dans le ciel, pas grand monde sur le chemin, c’est juste parfait.

Un peu avant 10h, première pause, on a déjà bien monté (l’air de rien) et on a une super vue sur la forêt que l’on vient de traverser, et les Contamines plus loin. C’est grisant de voir tout ce chemin parcouru à la force de ses jambes. On prend le temps de reposer tout cela, on fait sécher les tentes et on se réhydrate à fond, car il y a une petite fontaine … et il est peu probable qu’on en retrouve une autre avant longtemps !

Tour-Mont-Blanc 1

Après on passe aux choses sérieuses. c’est 600m de dénivelé qui nous attendent (on en a déjà fait 500m ce matin) pour arriver au col du Bonhomme. La pente est bien plus sérieuse, et le chemin plus délicat. J’ai la pêche, je prend la tête du groupe. Jon souffre ! Après la traversée de nos premiers névés, on atteint le col vers midi, avec le sentiment du devoir accompli (genre c’est bon on a fait le plus dur). Mais là grosse déception, on a mal lu le topo, il y a encore 150m de dénivelé à se taper pour arriver au col de la Croix-du-Bonhomme (sacré farceur ce Bonhomme). Comme les bonshommes et la bonne-femme ont la dalle, on se fait un petit casse croûte rapide, car bien qu’il fasse un temps splendide, on est quand même à 2300m, et il y a un petit vent qui glace bien vite. Les doudounes et autres polaires sont de sortie !

Col-Bonhomme 1Col-Bonhomme 2

Allégés de quelques précieux grammes, nous reprenons notre ascension, et la Croix-du-Bonhomme est bientôt atteinte. Du coup, on se décide pour faire la variante du col des Fours (qu’est ce donc, 200m de dénivelés supplémentaires pour nous !). Il y a juste un petit problème, on a picolé comme des fous pendant la montée, donc presque plus d’eau. Heureusement, nous rencontrons un sympathique monsieur (avec ses deux enfants), qui s’arrête au refuge en contrebas, et il nous file toutes ses réserves. Nous voila parés ! La dernière montée se fait essentiellement dans la neige, c’est à dire pas très rapidement. Chose étrange, il y a des coccinelles partout dans la neige. Et puis c’est la récompense, arrivé à 2685m, la vue se dégage sur l’autre versant c’est juste magnifique ! Il est 15h.

Variante-Col-des-Fours 1
Vue du Col des Fours

Bon c’est pas tout de monter, il faut redescendre. Jon retrouve la forme, c’est son domaine ! Quoique raide, la descente est très agréable, c’est le paysage parfait de montagne comme on se l’imagine :  des torrents, des cascades, des fleurs partout, et ces murailles de pierre et de neige dans le lointain. A la grande joie de Marjorie, nous croisons nos premières marmottes, pas très craintives.

Nous arrivons à la Ville-des-Glaciers vers 17h, avec l’espoir de trouver de l’eau. Mais pas une fontaine dans cette « ville » qui se résume à trois bicoques, et dont l’eau des toilettes publiques est « non potable ». Bon c’est pas grave, le refuge des Mottets n’est qu’à une demi heure de marche, on va bien voir là bas ce qu’il y a.

Au refuge des Mottets, il y a bien de l’eau, et même un petit coca bien frais pour les winners du jour ! Les tenant du refuges sont très sympa, ils nous indiquent un endroit où l’on peut bivouaquer à une centaine de mètres du refuge, et on réserve le petit dej pour demain matin. Le repas en revanche est frugal, car on n’a pas pu faire de courses depuis le début, et les rations s’amenuisent. La place étant comptée Jon et moi dormons sous la même tente, et l’on se couche au son des cloches des vaches qui paissent non loin de là.

 

Jour 3 : Du refuge des Mottets à Courmayeur

TMB - Carte - jour 3

Réveil au petit matin, vers 6h. Après un repliage rapide des tentes, nous retournons au refuge des Mottets ou nous attend un copieux petit déjeuner. Ici, on sert des randonneurs et ça se voit ! Tout est en portions gargantuesques : le chocolat chaud et le café, c’est un litre par personnes. Le pain, la confiture, le beurre … une fois que l’on a ingurgité tout ça, on est prêt pour aller se rendormir. Mais bon, une grosse journée nous attend, et pour commencer 650m de dénivelé positif pour arriver au col de la Seigne. Autant dire que nos estomacs (et nos jambes) protestent.

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A 9h30, nous atteignons ce fameux col, et avec lui l’Italie. Le temps est toujours au beau fixe, et le panorama hallucinant. le Mont Blanc trône majestueusement au milieu, couronné d’un léger dôme de nuages. On retrouve également quelques marmottes, pas le moins du monde peureuses.

Col-de-la-Seigne
Mont Blanc depuis le Col de la Seigne

Après une bonne demi heure à admirer la vue, nous entamons la descente. Elle est plutôt aisée, et le chemin de très bonne qualité. Plus on descend et plus on croise de monde, y compris des familles, clubs de randonnée à la journée … retour à la civilisation, mais seulement pour quelques minutes !

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Grâce à Jonathan, nous évitons une première fois de nous égarer, car il faut emprunter un petit chemin qui monte vers la droite. Il est déjà 11h, mais nous préférons mettre cette montée derrière nous avant de déjeuner. Malheureusement, ce ne sera pas si rapide que cela, car il y a quasiment 500m de D+, et il fait très chaud. Nous évitons de justesse un gros serpent noir qui paressait sur le chemin.

Enfin, à 13h le sommet est atteint. nous redescendons un peu, en quête d’un coin abrité du vent (du soleil ce n’est pas possible !). Nous avons pris un picnic au refuge, ce qui nous permet de varier avantageusement notre ordinaire. Encore une fois, nous avons une vue magnifique, avec en face de nous les glaciers Du Brouillard et De Freney, le Mont Blanc de Courmayeur, ou encore l’aiguille noire de Peuterey.

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On reprend ensuite un chemin agréable, surplombé par toutes ces grandes dames. En passant devant le Lac Chécrouit, on hésite à aller se baigner. Finalement on s’arrête à un refuge prendre un bon Coca. Il est servi avec quelques morceaux de charcuterie et petits croustillants à la tomate (la classe ces Italiens !). On retrouve deux randonneurs que nous avions déjà rencontré à plusieurs reprises depuis le début de notre randonnée.

Après cette pause des plus agréable, nous reprenons notre descente vers Courmayeur. La fin est beaucoup moins agréable, il s’agit d’un petit chemin en lacets, dans la forêt, assez raide. Les genoux de Marjorie et les miens se font sentir sérieusement pour la première fois. A cela s’ajoute la température qui augmente au fur et à mesure que nous descendons … il doit faire plus de 30° et on dégouline littéralement.

Arrivés à Courmayeur, nouveau désappointement. Le topo guide précise qu’il y avait un camping à Courmayeur, mais ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il faut prendre une navette pour y aller ! Nous rencontrons une charmante vieille dame qui nous indique un hôtel bon marché ou nous pourrons loger. nous nous y rendons, accompagnés de nos deux compères que nous avons retrouvé à l’office du tourisme, eux aussi en quête de logement. Economies obligent, nous prenons une chambre pour trois. C’est l’occasion de faire un peu de lessive, puis Jon et moi partons en quête d’un magasin quelconque pour faire le ravitaillement, pendant que Marjorie pense ses plaies ! Elle a notamment une belle ampoule derrière le talon, et les compeed ne tiennent pas.

Une fois les victuailles empaquetées, on profite d’être en ville pour se faire un petit restau … de pizzas bien évidement ! Puis c’est parti pour un gros dodo dans un bon lit (une fois n’est pas coutume).

 

Jour 4 : de Courmayeur au Refuge Elena

TMB - Carte - jour 4

Réveil un peu moins aux aurores que le jour précédent, le pain et le petit déjeuner sont censés être servis à partir de 7h, mais nous attendrons un bon quart d’heure avant que la tenancière fasse son apparition. Du coup, nous partons vers 8h30.

Le début est difficile, on attaque comme toujours par une belle montée de 800m de dénivelé, encore une fois à travers bois. Seule Marjorie a la pêche, et met rapidement de la distance entre elle et les hommes !

Courmayeur
Courmayeur

Une fois qu’on en a bien bavé, la récompense est à la hauteur de l’effort. Pour le reste de la journée, ce sera un chemin plutôt facile, en balcon, avec vue sur les Grandes Jorasses qui défilent lentement devant nous. C’est vraiment la magie de ce mode de « transport », que de voir évoluer les paysages petit à petit, imperceptiblement. Nous déjeunons près d’un petit torrent, idéal pour mettre au frais les cocas que nous avons emmené ce matin.

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Nous arrivons au refuge Elena un peu après 17h. On va leur demander s’il est possible de bivouaquer aux alentours, et de prendre le dîner au refuge. Pour eux il n’y a pas de problèmes, en revanche ils nous préviennent que si les gardes débarquent, on risque fort d’être obligés de plier bagages. On tient conseil de guerre autour d’un coca (dont le prix s’envole régulièrement …). Finalement, on décide de ne pas prendre de risque, et d’aller bivouaquer plus haut (le bivouac est autorisé en Italie à partir de 2500m). On prend donc la direction du Grand Col Ferret (2537m). Finalement on pose notre campement un peu plus bas, encore une fois près d’anciennes ruines. Il y a assez peu de place, et ce n’est pas complètement plat, mais on réussit à installer deux tentes à peu près correctement.

 

Jour 5 : du Refuge Elena à Arpette

TMB - Carte - jour 5

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Après une vraie nuit de ****, on se réveille un peu avant 6h. Seule consolation, le lever de soleil sur les montagnes est superbe. à 6h20, les tentes sont pliées, et on repart. peu après, nous avons la chance d’apercevoir dans le lointain un bouquetin. A 7h, on atteint le Grand Col Ferret, dans le brouillard. Il marque notre entrée en Suisse. En redescendant, le brouillard se lève, et nous continuons sous un franc soleil, accompagnés par les cloches des magnifique vaches suisses.

Nous atteignons bientôt La Fouly, après quasiment 1 000m de dénivelé négatif depuis le Grand Col Ferret. On se pose en terrasse d’un bar/brasserie, qui a le bon goût de servir un petit déjeuner buffet. à presque 10h, ils ont déjà tout rangé, mais ils se mettent en 4 pour nous ressortir charcuterie, fromage, pain, jus de fruits etc. On en profite jusqu’à satiété, puis on repart. Le reste de la journée, on marche plus ou moins en suivant la Drance, avant de bifurquer pour monter à Champex Lac. Là nous faisons une petite pause réapprovisionnement, et recherche d’une genouillère pour Marjorie dont l’état du genoux ne s’est pas arrangé sur cette dernière journée.

Histoire de mettre le maximum de chances de notre côté pour faire correctement la variante de la Fenêtre d’Arpette, nous continuons, en longeant ce très joli petit Lac, puis montons vers Arpette.

Il est censé y avoir un camping, mais on ne le voit pas, il n’y a qu’un hôtel-restaurant. Je pars en éclaireur, mais rapidement il n’y a plus aucun bâtiment. On fait donc tous demi-tour, et en demandant à l’hôtel, ce sont eux qui proposent également quelques places de camping. Il n’y a pas foule, on n’a que l’embarras des emplacements. Après une petite douche / lessive, on part diner au restaurant qui propose une bonne fondue savoyarde. De quoi se requinquer ! Puis on ne fait pas de vieux os, une dure journée nous attend demain.

 

Jour 6 : Variante de la Fenêtre d’Arpette et suite jusqu’à Vallorcine

TMB - Carte - jour 6

Encore un lever à 6h. Depuis le début, nous craignions de devoir renoncer à cette variante dont on parle tant, à cause du mauvais temps ou d’une blessure. Mais ce matin, c’est encore une fois grand beau, et tout le monde est d’attaque pour enlever les 1 000m de D+ qui nous séparent de la fenêtre.

Variante-Arpette 1

Le début est plutôt facile, le chemin est bon, et grimpe régulièrement. Puis ça se complique, le chemin se fait plus étroit, plus rocailleux. Enfin il n’y a plus de chemin du tout, il s’agit de se frayer une voie dans les éboulis. Une des rares fois sur le TMB, où il faut avoir l’oeil pour ne pas rater certains marquages.

En fin de compte nous atteignons la fenêtre à 10h ; Panorama grandiose sur la vallée, et le glacier du Trient.

Variante-Arpette 2Variante-Arpette 4

On se pose quelques instants pour profiter de tout cela. Puis c’est malheureusement l’heure de la descente, un petit 1 000m de D- à enfiler, tout ça sur un terrain vraiment pas commode, de rocaille d’abord, puis petit chemin de terre étroit. Jon file comme un cabri, Marjorie et moi même prenons soin de nos fragiles petits genoux, et adoptons une allure plus raisonnable ! Tout se passe bien, la mécanique tient et nous arrivons à 13h au chalet du glacier… ou devrais-je dire plutôt au repaire des voleurs. Ceux-ci ne fournissent pas d’eau potable aux randonneurs, en revanche ils facturent 5€ la bouteille d’eau de 75cl ! Incroyable.

Nous continuons notre descente jusqu’au village de Trient, où, ne trouvant pas de fontaine, nous demandons l’autorisation de remplir nos gourdes à une auberge. Puis, nous prenons la variante de Vallorcine, et c’est reparti pour une petite grimpette de 500m de D+, et enfin la descente sur Vallorcine. Surement trop fatigués de cette journée, nous empruntons le mauvais chemin, et descendons finalement via une piste rouge !

Variante-Vallorcine

Arrivés à Vallorcine, nous faisons nos dernières courses du Tour du Mont Blanc, puis allons nous poser au camping. A l’enregistrement, le gérant dira deviner à l’odeur que nous n’arrivons pas en voiture, mais bien à pied … enfin l’essentiel c’est qu’il y a un camion de pizza, et des boissons fraîches pour tout le monde.

 

Jour 7 : de Vallorcine aux Houches

TMB - Carte - jour 7

Pour cette journée, dont nous ne savons pas encore qu’elle sera la dernière, nous partons une fois de plus aux aurores. Nous prenons à nouveau une variante par le GR Tour du Pays du Mont Blanc, afin d’éviter un passage délicat sur le parcours classique du  TMB (notre randonneuse ayant le vertige). C’est une belle montée, avec à la clé un autre panorama splendide sur le massif du Mont Blanc (avec le soleil en face par contre, dommage !).

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Arrivés à La Flégère, nous nous arrêtons un instant pour prendre un petit remontant (et recharger les poches à eau qui se vident à vitesse grand V). Puis c’est à Planpraz, à l’ombre d’une arrivée de télésiège, que nous prenons notre déjeuner. Puis c’est parti pour l’ascension du col de Brévent, que nous atteignons un peu avant 15h. de là, on monte assez facilement au sommet du Brévent.

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De là, c’est 1 500m de D- qui nous attendent pour rejoindre les Houches. Nous mettons les bouchées double, avec juste un petit arrêt au refuge de Bel-Lachat (qui a également le bon goût de ne pas fournir en eau les randonneurs).

Nous arrivons finalement à 19h à la voiture. Il ne reste plus qu’à se faire les 600km qui nous séparent de la maison … et la boucle est bouclée.

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