Australie : Alice Springs et le Centre Rouge

Lundi 12 décembre

Journée voiture vers Port Augusta. La route passe loin de la côte, et ne nous permet pas de l’apprécier. Nous atteignons Port Augusta en début d’après midi, et allons rapidement nous poser au camping qui bénéficie d’une piscine et de jeux pour les enfants. Cela nous permet de reprendre quelques forces avant les deux grosses journées dans l’Outback qui nous attendent pour rallier Alice Springs.

 

De Port Augusta à Coober Pedy

Mardi 13 décembre

C’est parti pour une chaude journée de voiture. A 9h du matin, il fait déjà 36°. A nouveau, et en quelques kilomètres, changement de décor ! Les arbres sont remplacés par de petits buissons d’épineux, la terre rougie et s’assèche, la route devient rectiligne, des Road Train surgissent soudain, comme de nulle part. Deux mois après notre virée à Darwin, nous revoilà dans l’Outback.

Nous n’avons prévu que 500km de route pour aujourd’hui, et arrivons à Coober Pedy assez tôt dans l’après midi.

Coober Pedy, ce serait la capitale de l’Opale, et de fait, elle est complètement dans le thème ! 50km avant d’arriver à la ville déjà, on aperçoit le long de la route des exploitations minières. Mais à côté des grosses exploitations, chacun a essayé de trouver son filon, et ce sont des dizaines de petits monticules de terre creusée que l’on voit de ci de là, comme si une armée de taupes avait élu domicile dans le coin.

La ville elle aussi ne détonne pas dans le paysage, tous les 10 mètres un magasin d’opale, les bâtiments comme les gens ici semblent usés par le désert.

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Des vaisseaux de cinémas sont abandonnés dans la rue

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Il fait à présent plus de 40° (on montera jusqu’à 44°), aussi nous orientons nos visites vers l’intérieur : musée et magasin d’opales, ainsi que plusieurs églises troglodytes où il fait naturellement la température agréable de 24° (et oui, il y a un thermomètre à l’entrée de l’église !).

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Au camping, nous sommes bien entendus les seuls à dormir sous la tente (mais il y a quand même une quinzaine d’emplacements de prévus !), aussi nous avons l’embarras du choix. Ici la piscine est couverte … pour garder la fraicheur.

Au sortir de la piscine justement, nous rencontrons un couple de français qui voyagent également autour du monde avec leurs 3 enfants. Nous échangeons longuement sur nos expériences respectives, ce qui réussirait presque à nous faire oublier la chaleur ambiante !

Il fait tout de même plus frais lorsque l’on va se coucher, mais le sol continue tout de même à restituer de la chaleur … une bonne nuit en perspective !

 

De Coober Pedy à Alice Springs

Mercredi 14 décembre

Vers 2h du matin, le vent se lève et souffle de plus en plus fort. Notre tente que nous avions fort heureusement calée dans un coin est protégée par deux murs, et ne souffre donc pas trop du vent. En revanche, le sable rentre un peu par les moustiquaires, ce qui est très désagréable. Les enfants se réveillent plusieurs fois, Mais se rendorment aussitôt et ne se formalisent pas de cet épisode.

En revanche pour les adultes, peu de sommeil pour cette nuit là. Au matin le vent est encore fort et le ciel chargé, il y a bien une ou deux choses que l’on voudrait voir à Coober Pedy, mais on va le garder pour le retour.

La journée est donc consacrée intégralement à la route vers Alice Springs. Seul réconfort apporté par le vent, au moins il n’y a pas de mouches à notre pause de midi.

Nous atteignons « The Alice » en milieu d’après midi étonnamment plutôt verte et propre. Tout le monde étant fatigué par la nuit / longue journée de voiture, on profite du camping et gardons la visite pour les jours suivants.

 

Les West MacDonnell Ranges

Jeudi 15 décembre

Mettant à profit la fraîcheur du matin, nous sommes sur la route avant 8h, et partons à la découverte des MacDonnell Ranges, longue chaîne de montagnes qui s’étalent de part et d’autre d’Alice Springs. Dès le départ, nous sommes très étonnés par ces chaînes de montagnes que l’on imaginait rouges et désolées, et qui sont en faite verdoyantes. Toute la beauté réside justement dans ces dégradés de vert et de jaune, mêlés (tout de même) à la roche rouge et aux formes étonnantes et arrondies des monts.

La route n’est pas longue avant que nous attaquions notre première balade au Simpson Gap, littéralement un trou dans la roche. Une petite randonnée de 2km permet de grimper sur une colline un peu plus loin, de façon à avoir une vue panoramique du Gap et de ses alentours.

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Le Point Howard Lookout offre également une très belle vue.

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Nous déjeunons à Ellery Creek Big Hole, où l’on peut théoriquement se baigner (d’autres le font), mais la sécheresse du coin et l’eau stagnante ne nous incitent pas à le faire.

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En début d’après midi, nous enchaînons deux petites randonnées, à Serpentine Gorge, puis à Ormiston Gorge.

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On finit enfin par le Mt Sonder Lookout, et la Tyler Pass Lookout, vue sur un cratère de météorite.

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Les East MacDonnell Ranges

Vendredi 16 décembre

Nous repartons vers les MacDonnell Ranges, Mais cette fois sur la partie Est, décrite par notre guide comme « moins touristique mais tout aussi belle » que sa consœur de l’Ouest. A notre sens c’est un peu exagéré, l’Ouest nous est apparu plus grandiose, mais nous avons toutefois beaucoup apprécié cette petite virée.

Nous avons commencé par deux stop à des « Gap », le Emily Gap et le Jessie Gap, les deux assez similaires à ce que nous avions vu hier, si ce n’est au Jessie Gap la présence de gravures aborigènes.

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Nous partons ensuite pour le « gros » morceau de la matinée, une randonnée à Trephina Gorge. Le chemin pour s’y rendre est déjà toute une histoire, serpentant entre les montagnes et bois d’eucalyptus. Quelques trous d’eau nous font parfois hésiter et donnent un peu de cachet à notre voiture !

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La rando ne fait que 2km, mais il faut ajouter à cela une belle montée sur la « rim » pour atteindre le haut des gorges, et bien sur les températures qui à 10h sont déjà de 35° ! La rando est donc assez éprouvante pour tout le monde, mais nos efforts sont récompensés par de très belles vues, et la particularité de pouvoir voir la gorge à la fois d’en haut et d’en bas sur la même marche.

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Au retour, et la chaleur devenant difficile à supporter (on dépasse à nouveau les 40°), nous rentrons en ville pour manger, puis faisons quelques courses en prévision des prochains jours dans des coins plus reculés.

Nous rentrons ensuite au camping pour sieste, piscine et jeux divers à l’ombre.

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