Australie – A l’assaut de l’Océanie

Préparatifs et départ pour l’Australie

Jeudi 6 octobre

Nous passons une dizaine de jours de « vacances » chez mes Parents et ma Belle-Sœur (un grand merci à eux pour avoir accueilli notre petite famille). Vacances qui ont toutefois été bien occupées à laver, réimpermébiliser les vêtements, sac de couchages, tentes, chaussures etc, et nous voilà repartis, et cette fois pour près de six mois. Il faut aussi que nous fassions un peu de ménage dans nos bagages, en effet nous ne pourrons emporter que ce que nous pourrons porter, donc adieu la grande tente, la table de pique nique, et nous faisons aussi pas mal de tri dans les vêtements. Au final on s’en sort pour 64kg de bagages pour nous 4 tout compris.

Première étape, l’aéroport de Roissy. C’est déjà un voyage en soi. A peine arrivés à la gare RER de Massy, nous apprenons que le RER B est victime d’un dysfonctionnement électrique, ralentissements et suppressions de trains à prévoir … ben voyons ! Ça nous avait manqué. Bref, une demie-heure plus tard, nous sommes enfin dans un train, et finalement il roulera plutôt bien, et surtout jusqu’à destination.

A l’aéroport, tout s’enchaine parfaitement, nous récupérons nos billets jusqu’à Sydney, les bagages sont enregistrés, et il nous reste tout juste le temps pour un petit Mcdo avant d’embarquer.

Les deux vols s’enchainent sans encombre, avec une petite pause de 4h à Hong Kong. Beaucoup de télé pour les petits, mais ils sont supers… ils dorment cependant relativement peu (4 heures par vol environ…)

 

De Sydney au Blue Mountains

Samedi 8 octobre

Nous atterrissons à 7h30 (heure locale), il fait beau et une vingtaine de degrés à Sydney. La récupération des bagages se fait sans encombre, et nous héritons d’une superbe voiture neuve, dans laquelle lesdits bagages tiennent sans problème (ouf !). Tout le monde est bien sûr très fatigué, mais nous tenons à profiter au maximum de cette journée, pour ne pas laisser le décalage horaire s’installer.

On passe tout d’abord à un Woolworth (supermarché). Quel changement par rapport à l’Islande, on trouve de tout, et à des prix corrects, à part quelques denrées (le comté est à 70€ le kg !!). On trouve aussi un magasin de camping pour acheter du gaz, et nous sommes parés pour l’aventure !

Comme nous avons prévu de visiter Sydney à notre retour de Nouvelle Calédonie avec mes parents, il nous faut maintenant mettre le plus de distance entre nous et cette ville. Nous filons en direction des Blue Mountains, que nous n’avions pas vraiment prévu de visiter, mais elles ne sont qu’à une centaine de kilomètres de Sydney, cela nous permettra de commencer en douceur.

Il faut se réhabituer à la conduite à gauche, mais aussi à conduire sur des routes à l’américaines : échangeurs, routes à 6 voies, on est très loin de l’Islande (et c’est d’ailleurs plus stressant !). On commence à grimper, et on perd du même coup le soleil et la chaleur. Les premiers points de vue sur les Blue Mountains ne font pas démentir leur dénomination : falaises abruptes, canyons et végétation luxuriante sont nimbées d’une brume bleue dont les eucalyptus seraient à la source.

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Nous faisons une première petite randonnée aux Wentworth Falls. Eléonore est éclatée, elle pleure tout le temps et ne veut que dormir, Thomas tient mieux le choc.

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A Katoomba, nous trouvons notre premier camping. C’est très propre, barbecues à disposition, douches chaudes à volonté, le luxe ! Tout le monde va se coucher à 20h.

 

Dimanche 9 octobre

La nuit a été réparatrice, et les effets du décalage horaire ne se font pas trop sentir. Réveillé plus tôt que la petite famille, je suis tout émerveillé de voir se promener dans le camping un Cacatoès à crête jaune. Lorsque nous arrivons au premier point de vue de la journée, les fameuses Three Sisters, quelle n’est pas ma déception de voir près d’une dizaine de ces volatiles en train de picorer la pelouse … et il y en a plein d’autres dans les arbres, partout. En fait ces perroquets, c’est un peu comme les pigeons chez nous !

Dans la matinée, nous enchaînons points de vue et petites randonnées (Evans lookout, Bridal Veil Falls, Pulpit Rock). En fait c’est vraiment chouette ce coin, et les chemins de randonnée vont de la petite randonnée familiale de 15-30 minutes, aux treks de plusieurs heures/jours, avec passages à flan de falaise et échelles. La végétation nous sidère aussi. Je ne sais pas pourquoi, on s’imaginait quelque chose de type méditerranéen, alors que c’est plus proche de la forêt amazonienne !

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Nous repartons ensuite en direction de Sydney,  via la Bells Line of Road, qui offre elle aussi de très beaux points de vue sur les montagnes. Nous bifurquons ensuite vers le nord, et arrivons à Newcastle en fin d’après midi. Comme la veille, le soleil s’est bien voilé et le vent s’est levé, pour le plus grand plaisir des planchistes et kite surfers qui s’en donnent à cœur joie sur la plage de Nobbys Head. Nous restons à les observer quelques instant, puis partons en « banlieue » chercher un camping. A l’inverse de celui de la veille, le camping de Heatherbrae est un peu miteux, mais l’herbe est confortable, et c’est ma fois bien l’essentiel ! Comme la veille, la soirée est rapide (de toute façon il fait nuit noire à 19h !).

 

Lundi 10 octobre

Ce matin encore nous sommes levés assez tôt, et revenons vers Newcastle. Il y a en effet une petite réserve où l’on peut voir des animaux d’Australie : la Blackbutt Reserve. D’après le guide cela ouvre à 9h, nous sommes donc à l’entrée à 8h53. Il y a là tout le nécessaire pour passer une bonne journée en famille : parc de jeux, tables de pique nique, barbecues à disposition etc. On arrive devant l’entrée de la section où l’on peut voir les animaux … et ça ouvre à 10h. Ca nous met un peu notre planning en l’air, mais on se dit que puisqu’on a fait le trajet, autant attendre. Au passage, Eléonore fait connaissance avec les insectes version Australienne. Ayant négligemment posé la main sur une balustrade, elle se fait piquer par une fourmi rouge (qui fait au moins 5 fois la taille d’une fourmi « normale »). Elle en sera quitte pour une belle cloque (et quelques pleurs).

Heureusement, il y a les jeux, et un petit enclos où l’on peut apercevoir quelques kangourous qui pioncent (eux aussi, ils commencent à 10h probablement …).

A 10h, les grilles s’ouvrent enfin, et l’on peut arpenter les différentes passerelles, qui mènent tantôt à des enclos, tantôt à des volières, ou des vivariums. On s’attendait à quelque chose de plutôt simple, mais c’est en fait un super zoo, et l’on découvre d’incroyables espèces d’oiseaux, reptiles, les wombats, wallabies et les koalas. Les enfants sont bien sûr très intéressés.

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Après s’en être mis plein les yeux, il faut penser au ventre, nous filons donc au Woolworth repéré la veille faire quelques courses, que nous dégustons sur la plage de Nobbys Head. On hésite à faire trempette, mais il y a beaucoup de vent, et on aimerait bien aussi avancer un peu, alors ce sera tout pour la visite de Newcastle.

 

Notre prochaine étape : les Myall Lakes. Après une petite heure de route, nous quittons la Pacific Highway. Rapidement, nous sommes dans le bush. De ci de là partent parfois des pistes 4X4, sinon c’est une végétation complètement infranchissable : enchevêtrement d’arbres, de fougères, tantôt à moitié dans l’eau, tantôt dans le sable, un beau bazar quoi !

Nous nous arrêtons sur une petite randonnée à travers les dunes de sable. Il faut d’abord traverser un peu de bush, puis gravir une première dune, et là on en prend plein les yeux ! On se retrouve soudainement dans un désert de sable, avec pour frontières d’un côté cette végétation tropicale, et de l’autre, l’océan et quelques îles dans le lointain, nappées de brume. On se prend rapidement au jeu du désert, qui consiste toujours à dire « encore une dune, la mer est de l’autre côté » !

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L’océan arrive finalement, mais nous avons marché une demi heure au lieu des quelques minutes attendues (cette fois néanmoins, nous avions emporté de l’eau). Nous prenons le temps d’un bain de pieds dans les fortes vagues qui s’écrasent sur la plage, puis repartons.

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Un peu plus loin se trouvent les Seal Rocks. Nous faisons la petite promenade vers Sugarloaf Point Lighthouse, un ravissant petit phare avec une vue sur ces rochers qui abritent (semble-t-il) une colonie de phoques, mais furent aussi les responsables d’un grand nombre de naufrages.

A nouveau il se fait tard, nous trouvons rapidement un camping, et avons juste le temps de monter la tente avant que la nuit ne tombe.

 

Mardi 11 octobre

Pendant la nuit, de forts orages ont éclatés, et au petit matin la pluie tombe encore dru. Mais vers 6h, elle s’arrête, et en à peine une demi-heure, le fort vent nous dégage tout ça et l’on se retrouve sans un nuage à l’horizon !

Nous reprenons notre route vers le nord, via la Pacific Highway, que nous quittons une première fois en direction de Laurieton. La North Brother Mountain, dans le Dooragan National Park, offre depuis son sommet un panorama incroyable sur toute la côte.

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Nous longeons ensuite la côte jusqu’à Port Macquarie. Là, nous montons au petit phare d’où l’on a une vue sur deux des plus belles plages du coin. Le vent est terrible et l’on ne peut rester longtemps, et c’est bien dommage car le paysage est enchanteur.

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L’étape suivant est Nambucca Heads,

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Puis nous prenons la Waterfall Way, en direction de Bellingen, puis Dorrigo. Au Dorrigo National Park, le guide fait état d’une passerelle de bois au dessus de la canopée, c’est très vendeur, mais la réalité est décevante. C’est juste un petit pont de bois, au bout duquel on a un beau point de vue sur la rainforest certes, mais on ne peut pas vraiment dire que l’on se promène au dessus des arbres.

En revanche il y a une petite randonnée aménagée dans la Rainforest, qui elle est vraiment sympa. Heureusement cela sauve le détour que nous sommes en train de faire par de petites routes de montagne !

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Après une dernière chute d’eau, les Dangar Falls, on reprend la route, avec un peu de précipitation car il y a 100km de routes sinueuses jusqu’au village ou nous avons repéré des campings. On y arrive à près de 19h, à la tombée du jour.

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2 thoughts on “Australie – A l’assaut de l’Océanie”

  1. coucou la famille
    2ème message mais le premier n’est pas parti apparemment
    nous avons bien aimé votre périple en islande mais il était un peu trop roots pour nous : les campings en Islande aie aie aie !!!
    mais grace à vous nous voyageons bien au chaud
    bravo aux enfants et à leurs longues marches
    bravo à vous pour la logistique quotidienne
    nous attendons avec impatience la suite de vos aventures
    lucie aime beaucoup les photos avec des cascades et bien sur les animaux
    à très bientôt
    charly, lucie, inès, florence et pierre

    1. Bonjour à vous 5,

      Merci pour le gentil message. Bizarrement, il nous apparaît plus difficile de camper sous les grosses chaleurs de l’Australie que sous le froid de l’Islande. Il y a très peu de gens en tente ici. Thomas nous parle souvent de Charly, qui sert entre autre de référentiel pour expliquer le décalage horaire (quand Thomas mange son diner, Charly se réveille etc.). Encore beaucoup de cascades et d’animaux pour Lucie ces derniers jours, mais pas réussi à photographier un crocodile !
      A bientôt,

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